Une mission évangélique de 400 personnes s’est installée ce lundi matin sur la plaine sportive de Soba, à Épinal. Le convoi doit reprendre la route le lundi 29 juillet. Une convention doit être établie avec la communauté d’agglomération. Le SAS Épinal, qui prépare sa saison de National 2, doit trouver un autre terrain d’entraînement.
Ce sont les agents municipaux qui ont découvert les faits ce lundi matin. Plusieurs centaines de caravanes occupent les terrains de football (à l’exception du synthétique) et de rugby de la plaine sportive de Soba. Un comptage précis est en cours par la police, afin que la communauté d’agglomération d’Épinal signe une convention avec les occupants.
Environ 400 personnes sont dénombrées. « Il s’agit d’une mission évangélique, il en existe 130 en France, qui a été détournée de son itinéraire », explique Marc, médiateur gens du voyage pour la préfecture.
À l’origine, la mission devait se rendre en Savoie. Désormais, elle est à Épinal jusqu’au 29 juillet, où elle partira en direction de Lunéville.
Une convention à signer
Mises devant le fait accompli, les autorités s’organisent puisque les raccords à l’eau et l’électricité sont déjà faits. « Pour l’électricité, la mission va directement négocier avec Enedis. La convention qui devrait être signée avec l’Agglo concerne l’eau, le ramassage des déchets, les défections et surtout l’indemnisation des terrains. »
Car ce lundi, le SAS devait s’entraîner là à 17 h. « Nous sommes en train de nous organiser avec les services de la Ville pour aller sur le stade de la Colombière », explique le coach Nicolas Rabuel.
Une solution qui n’est pas optimale, car « nous ne pouvons pas monopoliser la Colombière et puis si une pelouse est couverte pendant deux jours, l’herbe jaunie ». Donc d’ici lundi, « il sera trop tard » pour espérer conserver leur terrain d’entraînement.
« C’est scandaleux »
Contacté, Michel Heinrich, président de l’Agglomération d’Épinal, explique : « Pour l’heure, il n’est pas question de signer une convention. Deux portails ont été cassés et des agents menacés. C’est scandaleux. » Il précise qu’il va porter plainte. À suivre…
Une mission évangélique de 400 personnes s’est installée ce lundi matin sur la plaine sportive de Soba, à Épinal. Le convoi doit reprendre la route le lundi 29 juillet. Une convention doit être établie avec la communauté d’agglomération. Le SAS Épinal, qui prépare sa saison de National 2, doit trouver un autre terrain d’entraînement.
Ce sont les agents municipaux qui ont découvert les faits ce lundi matin. Plusieurs centaines de caravanes occupent les terrains de football (à l’exception du synthétique) et de rugby de la plaine sportive de Soba. Un comptage précis est en cours par la police, afin que la communauté d’agglomération d’Épinal signe une convention avec les occupants.
Environ 400 personnes sont dénombrées. « Il s’agit d’une mission évangélique, il en existe 130 en France, qui a été détournée de son itinéraire », explique Marc, médiateur gens du voyage pour la préfecture.
À l’origine, la mission devait se rendre en Savoie. Désormais, elle est à Épinal jusqu’au 29 juillet, où elle partira en direction de Lunéville.
Une convention à signer
Mises devant le fait accompli, les autorités s’organisent puisque les raccords à l’eau et l’électricité sont déjà faits. « Pour l’électricité, la mission va directement négocier avec Enedis. La convention qui devrait être signée avec l’Agglo concerne l’eau, le ramassage des déchets, les défections et surtout l’indemnisation des terrains. »
Car ce lundi, le SAS devait s’entraîner là à 17 h. « Nous sommes en train de nous organiser avec les services de la Ville pour aller sur le stade de la Colombière », explique le coach Nicolas Rabuel.
Une solution qui n’est pas optimale, car « nous ne pouvons pas monopoliser la Colombière et puis si une pelouse est couverte pendant deux jours, l’herbe jaunie ». Donc d’ici lundi, « il sera trop tard » pour espérer conserver leur terrain d’entraînement.
« C’est scandaleux »
Contacté, Michel Heinrich, président de l’Agglomération d’Épinal, explique : « Pour l’heure, il n’est pas question de signer une convention. Deux portails ont été cassés et des agents menacés. C’est scandaleux. » Il précise qu’il va porter plainte. À suivre…
