Newsnews 💀 attaque meurtrière d’un fourgon pénitentiaire à Incarville

Des nouvelles en tout genre .
Lorsque vous postez ici seule l'icône "news" peut-être selectionné

Lorsque vous postez ici seule l'icône "news" peut-être selectionné
Avatar de l’utilisateur

Topic Author
jacko
Messages : 575
Inscription : 09 septembre 2015, 23:25
A remercié : 128 fois
A été remercié : 86 fois

Pays: France 
Sexe: homme 

news 💀 attaque meurtrière d’un fourgon pénitentiaire à Incarville

Message par jacko »

Ce que l’on sait de l’attaque meurtrière d’un fourgon pénitentiaire à Incarville
Des hommes lourdement armés ont attaqué un convoi pénitentiaire qui assurait le transfert d’un détenu en Normandie, ce mardi en fin de matinée. Au moins deux agents sont morts et d’autres blessés. Le plan Épervier a été déclenché pour retrouver le détenu, toujours en fuite.
« L’administration pénitentiaire est en deuil. Notre pays est en deuil », a lâché, ému aux larmes, le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti, ce mardi en début d’après-midi, quelques heures après l’attaque survenue dans la matinée.

A lire aussi
Attaque mortelle d'un fourgon pénitentiaire : 200 gendarmes et un hélicoptère traquent les fugitifs
Au moins deux agents pénitentiaires tués dans l'attaque d'un fourgon dans l'Eure
Que s’est-il passé ?
Vers 11 heures, deux véhicules de l’administration pénitentiaire ont été attaqués au niveau du péage d’Incarville, sur l’autoroute A154 (Eure).

Dans l’un des deux véhicules, un fourgon, se trouvait un détenu qui faisait l’objet « d’une extraction judiciaire entre le tribunal judiciaire d’Évreux et la prison de Rouen », a détaillé le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti.
Selon plusieurs témoignages, le fourgon pénitentiaire a d’abord été immobilisé au niveau du péage par une voiture qui l’a percuté à l’avant. Plusieurs hommes lourdement armés de fusils à pompe et encagoulés en sont sortis et ont tiré sur le fourgon. Le commando a ensuite pris la fuite avec le détenu, à bord d’un second véhicule, qui a été retrouvé « carbonisé » peu après les faits.
Qui sont les victimes ?
Le bilan est lourd : « Deux de nos agents pénitentiaires sont décédés, trois sont gravement blessés et actuellement hospitalisés », a déclaré le garde des Sceaux. On déplore aussi plusieurs blessés, dont au moins « deux sont en urgence absolue », selon le parquet de Paris. « Toutes mes pensées vont aux victimes, à leur famille et à leurs collègues », a indiqué sur X (ex-Twitter) Éric Dupond-Moretti.
L’un des deux agents tués « était marié et avait deux enfants qui devaient fêter leur 21e anniversaire dans deux jours », l’autre « laisse une femme enceinte de cinq mois », a complété le ministre. Les derniers morts en service dans l’administration pénitentiaire remontaient à 1992, a rappelé le ministre de la Justice. Après un passage à la cellule de crise dédiée, il s’est rendu à Caen pour rencontrer les collègues des agents pénitentiaires tués. Enfin, une source policière citée par l’AFP fait état d’un blessé parmi les membres du commando qui a mené l’attaque meurtrière.

Qui est le détenu évadé ?
Le fourgon pénitentiaire attaqué transportait Mohamed Amra, selon un communiqué de la procureure de la République de Paris Laure Beccuau. Né en mars 1994, l’évadé était semble-t-il classé « détenu particulièrement signalé (DPS) », ce qu’a démenti le ministère de la Justice.

Mohamed Amra avait été « condamné par le tribunal d’Évreux pour un vol avec effraction » le 10 mai dernier. « Cet homme est par ailleurs mis en examen » à Marseille « pour enlèvement et séquestration ayant entraîné la mort », ajoute la magistrate.

Où en est l’enquête ?
Le plan Épervier a été déclenché pour retrouver Mohamed Amra et le commando qui a permis son évasion meurtrière. « Tous les moyens sont mis en œuvre pour retrouver ces criminels. Sur mon instruction, plusieurs centaines de policiers et de gendarmes sont mobilisés », a pour sa part écrit sur X le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

Au total, 200 gendarmes de l’Eure mais aussi de Seine-Maritime, du Calvados et du Val-d’Oise sont engagés, aidés d’un hélicoptère. Le GIGN de Satory (Yvelines) est également mobilisé.

La juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) s’est saisie de l’enquête, confiée à l’Office central de lutte contre la criminalité organisée (OCLCO) et à la police judiciaire de Rouen. Elle porte notamment sur les infractions de « meurtre et tentative de meurtre en bande organisée, évasion en bande organisée, acquisition et détention d’arme de guerre, association de malfaiteurs en vue de la commission d’un crime », a détaillé la procureure de la République.
Ce que l’on sait de l’attaque meurtrière d’un fourgon pénitentiaire à Incarville
Des hommes lourdement armés ont attaqué un convoi pénitentiaire qui assurait le transfert d’un détenu en Normandie, ce mardi en fin de matinée. Au moins deux agents sont morts et d’autres blessés. Le plan Épervier a été déclenché pour retrouver le détenu, toujours en fuite.
« L’administration pénitentiaire est en deuil. Notre pays est en deuil », a lâché, ému aux larmes, le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti, ce mardi en début d’après-midi, quelques heures après l’attaque survenue dans la matinée.

A lire aussi
Attaque mortelle d'un fourgon pénitentiaire : 200 gendarmes et un hélicoptère traquent les fugitifs
Au moins deux agents pénitentiaires tués dans l'attaque d'un fourgon dans l'Eure
Que s’est-il passé ?
Vers 11 heures, deux véhicules de l’administration pénitentiaire ont été attaqués au niveau du péage d’Incarville, sur l’autoroute A154 (Eure).

Dans l’un des deux véhicules, un fourgon, se trouvait un détenu qui faisait l’objet « d’une extraction judiciaire entre le tribunal judiciaire d’Évreux et la prison de Rouen », a détaillé le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti.
Selon plusieurs témoignages, le fourgon pénitentiaire a d’abord été immobilisé au niveau du péage par une voiture qui l’a percuté à l’avant. Plusieurs hommes lourdement armés de fusils à pompe et encagoulés en sont sortis et ont tiré sur le fourgon. Le commando a ensuite pris la fuite avec le détenu, à bord d’un second véhicule, qui a été retrouvé « carbonisé » peu après les faits.
Qui sont les victimes ?
Le bilan est lourd : « Deux de nos agents pénitentiaires sont décédés, trois sont gravement blessés et actuellement hospitalisés », a déclaré le garde des Sceaux. On déplore aussi plusieurs blessés, dont au moins « deux sont en urgence absolue », selon le parquet de Paris. « Toutes mes pensées vont aux victimes, à leur famille et à leurs collègues », a indiqué sur X (ex-Twitter) Éric Dupond-Moretti.
L’un des deux agents tués « était marié et avait deux enfants qui devaient fêter leur 21e anniversaire dans deux jours », l’autre « laisse une femme enceinte de cinq mois », a complété le ministre. Les derniers morts en service dans l’administration pénitentiaire remontaient à 1992, a rappelé le ministre de la Justice. Après un passage à la cellule de crise dédiée, il s’est rendu à Caen pour rencontrer les collègues des agents pénitentiaires tués. Enfin, une source policière citée par l’AFP fait état d’un blessé parmi les membres du commando qui a mené l’attaque meurtrière.

Qui est le détenu évadé ?
Le fourgon pénitentiaire attaqué transportait Mohamed Amra, selon un communiqué de la procureure de la République de Paris Laure Beccuau. Né en mars 1994, l’évadé était semble-t-il classé « détenu particulièrement signalé (DPS) », ce qu’a démenti le ministère de la Justice.

Mohamed Amra avait été « condamné par le tribunal d’Évreux pour un vol avec effraction » le 10 mai dernier. « Cet homme est par ailleurs mis en examen » à Marseille « pour enlèvement et séquestration ayant entraîné la mort », ajoute la magistrate.

Où en est l’enquête ?
Le plan Épervier a été déclenché pour retrouver Mohamed Amra et le commando qui a permis son évasion meurtrière. « Tous les moyens sont mis en œuvre pour retrouver ces criminels. Sur mon instruction, plusieurs centaines de policiers et de gendarmes sont mobilisés », a pour sa part écrit sur X le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

Au total, 200 gendarmes de l’Eure mais aussi de Seine-Maritime, du Calvados et du Val-d’Oise sont engagés, aidés d’un hélicoptère. Le GIGN de Satory (Yvelines) est également mobilisé.

La juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) s’est saisie de l’enquête, confiée à l’Office central de lutte contre la criminalité organisée (OCLCO) et à la police judiciaire de Rouen. Elle porte notamment sur les infractions de « meurtre et tentative de meurtre en bande organisée, évasion en bande organisée, acquisition et détention d’arme de guerre, association de malfaiteurs en vue de la commission d’un crime », a détaillé la procureure de la République.
Image
Répondre