Tunisie : une avocate arrêtée pour avoir tenu des propos sarcastiques sur le pays
Sonia Dahmani avait ironisé sur la situation de la Tunisie lors d’une émission de télévision mardi 7 mai. Elle s’était réfugiée dans la Maison des avocats où elle a été arrêtée par la police le 11 mai. Une journaliste française et un cameraman ont été pris à partie par les forces de l’ordre.
Sonia Dahmani, avocate et chroniqueuse sur une chaîne de télévision tunisienne, est accusée d’avoir tenu des propos "dégradants" pour l’image du pays. Comme le rapporte France 24, après qu’un chroniqueur a affirmé que des migrants venus de plusieurs pays d’Afrique subsaharienne cherchaient à s’installer en Tunisie, elle lui a répondu de manière ironique : "De quel pays extraordinaire parle-t-on ?", mardi 7 avril. Une déclaration qui avait provoqué l’indignation sur les réseaux sociaux. Il faut préciser que, depuis septembre 2022, la Tunisie est particulièrement sévère contre la diffusion de fausses informations. Or, 60 personnes, journalistes, avocats et opposants politiques, ont déjà fait l’objet de poursuites en ce sens, mettant en danger la liberté d’expression.
À la suite de cette séquence, Sonia Dahmani avait été convoquée jeudi 9 mai pour être présentée à un juge d’instruction vendredi 10 mai. Mais l’avocate ne s’y est pas rendue, expliquant à la presse qu’elle voulait d'abord "connaître les raisons de sa convocation". Son absence devant le juge vendredi a mené à son arrestation samedi 11 mai par les forces de l’ordre, alors qu’elle s’était réfugiée à la Maison des avocats.
Sonia Dahmani avait ironisé sur la situation de la Tunisie lors d’une émission de télévision mardi 7 mai. Elle s’était réfugiée dans la Maison des avocats où elle a été arrêtée par la police le 11 mai. Une journaliste française et un cameraman ont été pris à partie par les forces de l’ordre.
Sonia Dahmani, avocate et chroniqueuse sur une chaîne de télévision tunisienne, est accusée d’avoir tenu des propos "dégradants" pour l’image du pays. Comme le rapporte France 24, après qu’un chroniqueur a affirmé que des migrants venus de plusieurs pays d’Afrique subsaharienne cherchaient à s’installer en Tunisie, elle lui a répondu de manière ironique : "De quel pays extraordinaire parle-t-on ?", mardi 7 avril. Une déclaration qui avait provoqué l’indignation sur les réseaux sociaux. Il faut préciser que, depuis septembre 2022, la Tunisie est particulièrement sévère contre la diffusion de fausses informations. Or, 60 personnes, journalistes, avocats et opposants politiques, ont déjà fait l’objet de poursuites en ce sens, mettant en danger la liberté d’expression.
À la suite de cette séquence, Sonia Dahmani avait été convoquée jeudi 9 mai pour être présentée à un juge d’instruction vendredi 10 mai. Mais l’avocate ne s’y est pas rendue, expliquant à la presse qu’elle voulait d'abord "connaître les raisons de sa convocation". Son absence devant le juge vendredi a mené à son arrestation samedi 11 mai par les forces de l’ordre, alors qu’elle s’était réfugiée à la Maison des avocats.



