Dreams-for-all

La Citroën DS est une légende automobile. Apparue en 1955, elle a marqué les esprits de plusieurs générations, au point d’être élue “Voiture du siècle”. Mais la belle DS a aussi eu une belle carrière…au cinéma. Dans le film “Fantômas se déchaîne”, sorti sur les écrans en 1965, elle finit même par s’envoler ! Mais qu’est devenue cette DS pas comme les autres ?
La présentation de la DS à Paris, à neuf heures précises, le 6 octobre 1955 est un événement difficilement imaginable aujourd’hui au lancement d’une voiture.

Toute la France vient admirer cette voiture futuriste qui ne ressemble à aucune autre. Le stand de la marque est pris d’assaut, et les commandes pleuvent. Les acheteurs agitent carnets de chèques et liasses de billets pour tenter d’attirer l’attention de vendeurs débordés.

Fantômas revient
La légende veut que 12 000 DS 19 furent vendues à la fin de la journée. De quoi faire rêver un concessionnaire Citroën ou DS 70 ans plus tard. La DS entre dans la légende.

Second volet de la trilogie, Fantômas se déchaîne sort en 1965. Pour faire revenir les spectateurs en salle, la production franco-italienne et le réalisateur André Hunebelle, veulent mettre le paquet sur les effets spéciaux et cascades.

Le commissaire Paul Juve, incarné par Louis de Funès continue sa traque du méchant Fantomas, incarné par l’acteur Jean Marais. Audacieux pour l’époque, le film implique de nombreuses cascades aériennes, qui sont autant de prises de risque.

Des ailes à la DS
On y voit notamment pour la première fois une scène de chute libre réalisée par le caméraman “homme volant” Jean-Jacques Dubourg.

Louis de Funès lui-même, va effectuer son premier saut en parachute, à l'âge de 53 ans, pendant le tournage. Mais une autre scène va rester dans les mémoires des spectateurs. Un scène à effets spéciaux qui va donner des ailes à la Citroën DS.
La DS décroche un rôle
Au moment de choisir la voiture de Fantômas, les producteurs vont vite faire leur choix : ce sera la DS ou rien d’autre. Avec sa forme fuselée, elle a tout de l’engin futuriste et de l’avion. Et c’est justement l’idée des scénaristes.

Dans la scène finale de Fantômas se déchaîne, la DS de Fantômas est poursuivie par Louis de Funès. Mais contre toute attente, la voiture est équipée d’ailes se déployant autour de sa carrosserie, sur simple pression d’un bouton.

Fantomas prend la fuite et disparaît dans le ciel, propulsé par de mini-réacteurs cachés dans le pare-choc arrière et son rire maléfique.
Qu’est devenue la DS Volante ?
La fameuse DS 19 volante de l’ennemi public numéro 1, immatriculée 2141 RT 75 est tout d’abord immatriculée par la société PAC, au 26 rue Marbeuf à Paris 8ème.

Rien de plus logique, la société étant spécialisée dans le cinéma. La voiture est ensuite vendue et immatriculée de nouveau à Paris, dans son état normal, sans ailes.

D’après les spécialistes, cette DS aurait ensuite roulé en Bretagne. Difficile d’en savoir plus ensuite, la DS s’étant définitivement…envolée.

Ce qui ne l’empêche pas de continuer à marquer les esprits, comme en témoignent les répliques qu’on peut admirer, comme lors du dernier salon Epoqu’auto à Lyon.

Woouwww que de souvenirs